Le capital-amorçage

D’abord vient l’idée, la perception d’un besoin non couvert, l’intuition d’un ‘truc’ qui pourrait marcher, la mise au point d’une technologie disruptante, ou la conception d’une innovation de service, de business model …

A ce stade, les fondateurs ont le plus souvent recours à leur cagnotte personnelle ou bien au financement public. Moment béni où tout est possible, où peu est engagé…

Puis la situation se précise, et dans le meilleur des cas l’idée se transforme en entreprise, l’intuition en solution, le rêve en rendez-vous chez des prospects. Les dépenses s’accroissent aussi, les perspectives se précisent : il faut plus d’argent.

C’est à ce stade qu’intervient le capital amorçage – dire seed-money pour faire initié.

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Capital amorçage : de quoi parle-t-on ?

Le capital amorçage fait partie du capital risque, le financement de projet, de la création et du démarrage d’un projet. A ce stade, les financeurs parient sur un projet fictif, qui n’a pas encore fait ses preuves auprès de ses clients.

Ce premier apport en fonds propres, finalement minoritaire, finance les frais de démarrage de l’activité de la Start-Up sur le marché. Ces investisseurs, pour la plupart, participeront également aux « tours de table » suivants.

On parle souvent des FFF :

  • F pour Fondateurs, bien sûr. Ils y croient, faut-il pour autant qu’ils investissent tous leurs avoirs, à l’instar d’un Bernard Palissy brulant ses meubles et son plancher pour faire émerger sa start-up d’émaillerie ? Nous ne le pensons pas. S’engager est nécessaire mais il convient de garder les possibilités d’un plan B. « Il perd, celui qui sait ce qu’il va faire s’il gagne. Il gagne, celui qui sait ce qu’il va faire s’il perd » (Machiavel).
  • F pour Family et un autre F pour Friends : Les entrepreneurs ont souvent des réticences à solliciter leurs proches. Comme s’il était honteux d’avoir un super projet et de le partager avec son environnement ? Chacun sa conception de la famille et de l’amitié, bien sûr, mais nous observons que cela fonctionne bien dès lors que la demande est formulée éthiquement et, paradoxalement, professionnellement. Les plateformes sont très utiles à cet égard.
  • F pour Fools ! car c’est vrai, il faut souvent une bonne dose d’audace pour investir dans un projet à ses débuts, un projet qui devra encore passer nombre d’épreuves avant d’atteindre la viabilité.

Un cas particulier : les fonds FNA

Contrairement au marché américain où les Business Angels sont très importants, l’Etat est à l’origine d’une part significative des apports en phase d’amorçage en France.

C’est ainsi que le gouvernement a développé en 2011 le FNA ou Fond National d’Amorçage. Ne finançant pas directement les entreprises, le FNA a investi dans des fonds professionnels pendant une période de 4 ans, qui eux-mêmes financent des Start-Up en phase d’amorçage. Ce sont ces fonds qu’on appelle « fonds FNA ». Point spécifique : les sociétés financées ne doivent pas faire de chiffre d’affaires, ou presque pas…. Compliance européenne oblige.

Disposant de 650 millions d’euros (+ effet de levier), ils visent en priorité des projets dans des secteurs technologiques et innovants, comme le secteur du numériques ou des sciences de la vie.

Et les Business Angels ?

Nous en parlons dans investir dans une start-up.

Le capital risque

Ensuite vient l’étape où la startup a démarré son activité et a un potentiel de croissance. C’est un moment clé dans la vie de la startup qui cherche à augmenter ses fonds propres pour développer sa phase commerciale C’est la phase ou la startup en est à son premier développement. La startup est alors en phase de série. La startup a validé son marché ainsi que son modèle économique (ou business model). Le chiffre d’affaires a commencé à être réalisé et elle souhaite ici accélérer son développement.
A cette étape-là intervient alors le Capital Risque.

Capital Risque, qu’est-ce que ça signifie ?

Le capital risque (aussi appelé venture capital ou VC) est une prise de participation par des investisseurs au capital de sociétés. Ici, les investisseurs participent au développement de la startup au niveau financier afin de réaliser une plus-value lors de la cession de leurs titres. Leur objectif est notamment d’apporter un soutien stratégique à la startup. Cependant, il est bon de noter que les investisseurs en capital risque n’ont pas le même degré d’accompagnement.
Le terme risque est important à noter puisque les investisseurs interviennent au moment où les chances de survie de la startup sont assez faibles. En étant financés par des fonds d’investissement en capital risque, cela implique une augmentation du capital et ainsi une perte de pouvoir du dirigeant. Il faut donc réfléchir à cette solution.

Les montants investis vont généralement de quelques dizaines de milliers d’euros à plusieurs millions si nécessaire. Les investisseurs en capital risque sont généralement actifs sur 5 à 7 ans.

Trouver le fonds d’investissement en capital risque compatible avec son projet est un point important. Par exemple, avoir une vision similaire sur le futur de la startup entre le dirigeant et le fonds d’investissement peut être un élément déterminant dans le choix de ce dernier.

Les startups en phase série A sont celles qui correspondent le plus à ces fonds d’investissement en capital risque. On peut aussi retrouver des startups en série B. La startup a ici commencé à atteindre une « majorité tardive » et souhaite se développer encore. Les montants investis ici sont plus élevés (on parle en millions d’euros)

Rainmakers vous accompagne en phase d’amorçage, de série A et en série B. Nous sommes à vos côtés dans votre recherche de financement et établissons avec vous les documents à réaliser pour séduire les investisseurs.