Définition

Le Cash Waterfall -à ne pas confondre avec la golden shower !- traduit via un tableur ou un graphique la façon dont le produit de la vente de la startup sera affecté entre actionnaires selon les règles et priorités qu’ils se seront fixés lors de la levée de fonds.

Dans un monde simple et idyllique en effet, tous les actionnaires seraient égaux, il suffirait de se taper dans la main et à la fin de l’aventure, lorsque la startup se revendrait (La plupart des startups sont construites pour être revendues), chaque actionnaire recevrait sa part de cash à due proportion de son investissement.

Dans la réalité, certains actionnaires demandent un traitement particulier, de sorte que l’on crée des classes d’action différentes, porteuses de droits spécifiques. Et puisque le but du jeu en capital-risque consiste à maximiser son revenu et/ou minimiser son risque lors de la revente de la société, la négociation porte notamment sur l’attribution particulière du prix de cession de l’entreprise au moment où celle-ci se produira.

En général, les VC demandent à être en priorité remboursés de leur apport – avant tout versement aux fondateurs, et ils sont prêts en contrepartie à renoncer à une part de leur plus-value à partir d’un certain seuil au profit de ces mêmes fondateurs. Ce sont les fameuses « clauses de liquidation préférentielle » qui font tant pester les entrepreneurs… !

Au fur et à mesure des tours de financement successifs et de la créativité des financiers et juristes, les droits s’accumulent, les ordres de priorités se complexifient et il devient de plus compliqué de savoir qui aura droit à quoi lors de la cession. Le waterfall a donc pour objet de montrer comment ces règles du jeu vont s’exercer.

En pratique, le waterfall se présente comme un tableau dont l’abscisse marque les hypothèses de valorisation finale et l’ordonnée la actionnaires ou groupes d’actionnaires.

C’est un exercice indispensable dès lors que des actions de préférence sont émises, mais l’exercice est minutieux et demande beaucoup de rigueur.

Donald Trump dirait certainement qu’il en va de même pour la golden shower… ?!

Quelques questions à se poser :

  • Quels seuils en montant choisir lors d’une simulation waterfall ?
  • Compte tenu de la complexité, ai-je bien vérifié les formules de mon tableur ?
  • Ai-je le cas échéant intégré les tours de financements à venir ?
  • Qu’est-ce que le waterfall traduit de l’équilibre entre investisseurs, et entre investisseurs et fondateurs ?

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