C’est le taux de sélection de dossier d’un investisseur du type fonds en capital-risque (VC).

Lorsque, plein d’espoir un startupper envoie son « exec » ou son BP à un fonds de capital-risque, il a statistiquement 25% de chances d’obtenir un premier rendez-vous, 2.5% chances d’entrer en phase d’instruction, et donc 1% de chances de signer. La démarche est plus sélective que le concours de l’X !

Il ne faut pas oublier qu’un fonds de capital-risque reçoit, en moyenne sur l’année, pas moins de 1000 dossiers. C’est beaucoup, il ne peut pas tous les examiner, faute de temps.

Et même si cela était possible, ses critères de sélection sont tellement élevés qu’à la fin, de toutes façons, il ne lui en resterait que quelques-uns :

Non seulement des critères internes de pertinence : thèse d’investissement, étapes de levée cibles, étape du cycle d’investissement du fonds, etc…

Mais aussi des critères de cohérence interne du projet : … si vous saviez le nombre de pitch auxquels on ne comprend tout simplement rien !

Des critères d’ambition : seuls les projets susceptibles de permettre un retour ≥ 5 sont éligibles

Des critères de vraisemblance : le BP doit inspirer confiance alors même qu’on parle de réaliser de véritables exploits ! Sans parler de l’équipe, de la table de capitalisation, de la traction etc …

Nous nommons cela CIA chez Rainmakers : Crédible, Intelligible, Attractif.

D’où l’importance d’un dossier béton. Or, la startup, par son essence même, est confrontée à deux difficultés majeures : il est difficile d’une part de challenger son propre projet et d’autre part, de libérer suffisamment de temps pour le faire seul.

Se faire accompagner par un leveur de fonds permet d’accroitre ses chances de succès, certes sans aller à 100%, (!) mais quand même. D’ailleurs, la majeure partie de sa rémunération est liée au succès. Heureusement que lui n’est pas à 1%, sinon, … il ne mangerait pas souvent.